ARES MMA, l’organisation française de Fernand Lopez

l’Ares Fighting Championship.

Depuis sa légalisation début 2020, le MMA a connu une croissance incroyable sur le territoire français.  Bellator a été la première organisation étrangère de MMA à mettre les pieds en France et leur événement, organisé à l’automne 2020, a été un énorme succès auprès du public.

Mais en fait, ce n’était pas la première fois que la France accueillait un match de MMA.Il y a quelques années, 100% Fight avait déjà organisé un événement de Pankration en France, puis Fernand Lopez a emboîté le pas. Nous avons organisé Cage Encounter 4 dans la capitale. . L’homme, surnommé « The King« , était déterminé à maintenir l’élan et a fondé sa propre organisation MMA, les Ares Fighting Championships.

Histoire du MMA en France

En 2015, Fernand Lopez, qui était déjà entraîneur, s’est rendu compte qu’il y avait un vide juridique dans le MMA. Il décide alors d’organiser une bataille sur le sol français avec l’aide d’amis et d’avocats. Étonnamment, l’événement a été un énorme succès, avec tous les billets vendus en moins d’une semaine.

Le ministre des Sports de l’époque, Patrick Kanner, était peut-être un peu vexé de ne pas avoir été consulté, mais il n’en a pas voulu, c’est expressément interdit. En réponse, Fernando Lopez a créé le CNMMA (Comité national des arts martiaux mixtes).

Après l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, un nouveau ministre des sports a été nommé. Il s’agit de Laura Flessel, qui a été décrite comme plus progressiste et moderne que son prédécesseur. Elle est également une habituée de la MMA Factory, célèbre salle de MMA dirigée par Fernand Lopez, où elle prévoit de rencontrer des athlètes et des entraîneurs, notamment Taylor Lapirus et Benjamin Sarfati. L’actuelle ministre des Sports, Roxana Maracineanu, viendra également directement à la MMA Factory. Aux dires de Fernand Lopez, elle sera « rassurée et convaincue » que le MMA est un sport qui a justement besoin d’être légalisé.

Naissance d’Arès FC

De son côté, parallèlement à cet affrontement juridique et politique, Le King n’a pas attendu 2020 pour développer davantage le MMA. Conscient de la légalisation à venir, il organise son premier événement à Dakar en décembre 2019. Le championnat de combat d’Ares est né.

Son objectif initial était d’accueillir des matchs en France en 2020, mais la pandémie mondiale a contrecarré ses plans. Il persévère alors et décide de lever des fonds durant cette période pour rendre l’Ares FC plus crédible et plus puissant. Il le fait avec l’aide de Benjamin Sarfati. Depuis, Ares FC n’a cessé d’étendre son attractivité et est aujourd’hui épaulé par de grands noms du MMA français, dont Ciryl Gane, désormais actionnaire de l’organisation.

L’ARES FC 2 ( 2021 )

A ce titre, l’Ares FC à fêté un grand retour en décembre 2021, près de deux ans après son premier événement en Afrique. Cette longue pause a permis à Fernando Lopez et à son équipe de recruter d’anciens combattants de l’UFC comme Wilson Reis, Taylor Lapirus et Emil Meek.

Voici un aperçu de la carte Ares FC 2 du samedi 11 décembre 2021 à Levallois-Perret.

Carte mère Ares FC2 :

• Riz Wilson – Taylor Lapirus (Main Event)
• Alex Rohal – Abdoul Abdouraguimov (Co-Main Event)
• Émile Meek – Karim Ravey
• Dagir Imabov – José Marcos
• Rizren Zuak (♀️) – Giselle Moreira (♀️)

Ce bref synopsis suffit à démontrer les capacités du combattant Ares FC, car de nombreux anciens combattants de l’UFC et des Cage Warriors (Reis, Lapilus, Meek, Lohore, etc.) figurent sur la carte principale.

Les combats de l’Ares FC en 2022 ?

Fernand Lopez a déjà précisé que son objectif est d’accueillir 10 événements en 2022 et plus de 20 en 2023. Tous les matches de 2022 se dérouleront en France. En raison des incertitudes dues au Covid, le lieu 2023 n’a pas encore été annoncé, mais il est certain que les organisateurs souhaitent exporter l’organisation en Europe, notamment vers les pays de l’Est, où le sport est une véritable institution.

Ares veut rester un « vestibule UFC » qui permet aux jeunes combattants de grandir dans l’athlétisme et les médias avant de signer avec l’UFC, le Saint Graal des combattants de MMA. Quoi qu’il en soit, l’organisation fournit une carte de visite solide aux combattants qui signent à Ares. On dit également que Taylor Lapirus, qui est actuellement avec Ares FC, est sur le point de signer avec l’UFC. ..

Un tremplin vers l’UFC

Brillant politicien qui nourrit aussi le vivier de talents de la ‘MMA Factory’, un manager parfaitement organisé s’est vu décerner sa première ceinture à Dakar (Sénégal) en décembre 2020 avant de débarquer en France Ares Fighting We vise à faire grandir le championnat. D’abord au Palais des Sports Marcel Cerdan à Levallois-Perret puis au Dôme de Paris (ou Palais des Sports dans le 15e arrondissement de Paris) à l’exercice 2022. Terrain en 2023 financé par Lopez et Ares.

Un autre signe de la bonne santé de l’organisation française. « Personne sur le territoire n’a une organisation comme la nôtre », nous saluait Fernand Lopez lors de notre rencontre dans une usine MMA près de Rungis début avril. Il y accepte et organise des dizaines de combattants de toutes disciplines, ainsi qu’un certain Ciryl Gan. Le Français, qui a perdu la ceinture des poids lourds de l’UFC face à Francis Ngannou fin janvier, continue d’être le moteur du MMA français, apportant de précieuses contributions à Ares tant dans les médias que dans les finances.